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L'équipe Robé Médical.
Robé Médical vous invite à découvrir notre gamme complète de produits pour l'incontinence, sélectionnés pour répondre à vos attentes que vous soyez professionnels de santés ou particulier.
L'incontinence se définit comme étant une perte urinaire ou fécale involontaire. Cette pathologie est encore malheureusement tabou, limitant ainsi la prise en charge médicale des personnes concernées. C'est pourquoi nous vous proposons de répondre
à vos questions les plus fréquentes à ce sujet.
N’hésitez pas à nous appeler pour un conseil personnalisé ou un échantillon, en contactant directement nos conseillés Anne, Julien, Isabelle ou Charlène par téléphone au 03 29 62 00 25 ou par mail : supports@robe-medical.com;
Quels sont les différents types d'incontinence?
La plus courante : l'incontinence urinaire.Il s'agit d'une fuite involontaire d'urine par l'urètre. La forme la plus fréquente d'incontinence est l'incontinence urinaire d'effort. Celle-ci se caractérise par une fuite involontaire d'urine, survenant lors d'un effort, et qui n'est pas précédée du besoin d'uriner. La deuxième forme la plus répandue est l'incontinence urinaire par impériosité. Dans ce cas, la perte involontaire d'urine est précédée d'un besoin urgent et irrépressible d'uriner. Enfin, l'incontinence urinaire mixte associe les deux types de symptômes indiqués précédemment.
L'incontinence fécale.
Il s'agit de l'impossibilité de contenir ses selles qu'elles soient solides ou liquides. Cette forme d'incontinence est beaucoup moins répandue que l'incontinence urinaire.
Un problème de santé publique.
D'après l'Association Française d'Urologie, en France l'incontinence urinaire est moins fréquente chez l'homme que chez la femme. En effet, l'incontinence masculine représente 3 à 5 % à l'âge de 40 ans, 10 % à 60 ans et 30 % à plus de 90 ans, alors que chez la femme la fréquence est beaucoup plus élevée : moins de 20 % à 25 ans, plus de 45 % après 75 ans. La sévérité de l'incontinence augmente aussi avec l'âge.L'assurance maladie évalue le nombre de personnes de plus de 65 ans souffrant d'incontinence urinaire en France à au moins 2,6 millions. Elle estime que ce problème touche environ une femme sur trois de plus de 70 ans ; 7 à 8 % des hommes de 65 ans et plus de 28 % des hommes de plus de 90 ans.
Quels sont les causes les plus courantes ?
Plusieurs causes peuvent être à l'origine de l'incontinence urinaire ou fécale, voici les principales :Pour l'incontinence urinaire.
La principale cause est l'affaiblissement des muscles du plancher pelvien qui maintient l'urètre fermé. Elle peut être aussi du à l'affaiblissement ou l'étirement des tissus situés entre la vessie et le vagin qui ne peuvent plus soutenir le
poids de la vessie, un trouble de la prostate, une maladie neurologique ou une infection urinaire.
Pour l'incontinence fécale.
Elle peut être due principalement à la constipation chronique, la diarrhée, des dommages aux sphincters ou aux muscles du plancher pelvien survenus par exemple lors d'une grossesse, des maladies neurologiques, des dommages aux nerfs responsables de la sensation
rectale ou du contrôle du sphincter anal.
Vers une prise en charge des soins liés à l'incontinence ?
En France, la sécurité sociale prend en charge certains soins liés au problème de l'incontinence. Les plus courants sont la rééducation périnéale qui est entièrement prise en charge et les médicaments qui sont pour une grande partie partiellement remboursés. Le coût important que représentent l'achat des protections urinaires est par contre entièrement à la charge des personnes. Il est toutefois possible d'obtenir de l'aide pour le financement des produits d'incontinence par différents moyens : prestations extra-légales de la CPAM, Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) attribuée par le conseil général du département, mutuelle, caisse de retraite... Mais ces moyens restent très limités pour ce qui est des conditions d'attribution.La question du remboursement par l'assurance maladie des produits destinés aux personnes souffrant d'incontinence urinaire est très importante. D'ailleurs, déjà en 2004 Monsieur Gilbert CHABROUX alors sénateur attirait l'attention du ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur ce problème. A ce jour, la France reste l'un des seuls pays européens à ne pas rembourser les palliatifs absorbants. La plupart des autres pays d'Europe ont mis en place une couverture sociale qui permet une prise en charge financière des protections pour l'incontinence urinaire.
Sortir du silence pour être mieux accompagné.
Le sujet de l'incontinence est encore peu abordé en France, ce qui conduit à l'isolement des personnes qui en souffrent. En 2007 un rapport sur le thème de l'incontinence urinaire a été demandé par le ministre de la santé et des solidarité. Ce rapport indique notamment que d'après de nombreuses études menées en France sur le sujet de l'incontinence, il apparait que le problème reste très tabou. En effet, plus de la moitié des adultes qui en souffrent ont indiqué ne vouloir en parler à personne, pas même à un professionnel de la santé. Dans le but d'aider ces personnes à sortir du silence, depuis 2001 l'Association Française d'Urologie organise la "Semaine de l'incontinence". L'objectif principal de cette manifestation est l'information du public.Un risque accru d'incontinence urinaire chez les sportives?
D'après différentes études, il apparait que le risque d'incontinence urinaire augmente chez les femmes pratiquant du sport. Ce risque serait d'autant plus élevé chez les sportives à haut niveau. En effet, un certain nombre de disciplines sportives peuvent accentuer le phénomène d'incontinence car elles sollicitent le périnée en exerçant une hyperpression intra-abdominale. Des études ont permis de classer les sports en fonction du risque qu'ils présentent. On trouve sur le site de l'Association Française d'Urologie les résultats de trois études menées sur des sportives. D'après les résultats de ces études, certains sports présenteraient plus de risques comme la gymnastique, la danse, l'aérobic ou le badminton. Néanmoins, il semblerait que l'augmentation du risque d'incontinence urinaire ne persiste pas sur le long terme une fois la pratique du sport arrêtée. On trouve d'autres informations sur ce sujet dans une thèse sur l'incontinence urinaire chez les coureuses participant au Marathon de Toulouse 2012. Cette thèse a pour but d'évaluer le risque d'augmentation de l'incontinence chez les sportives à partir de l'étude du cas de femmes ayant participé au Marathon de Toulouse en 2012.En outre, d'après des études menées auprès de femmes pratiquant le sport pour loisir, il apparaît que beaucoup d'entres elles ont arrêté ou réduit leur activité sportive en raison de fuites urinaires. Pourtant, la solution n'est pas d'arrêter de faire du sport mais d'améliorer la préparation physique des sportives.
Malheureusement peu de femmes parlent de leur problème d'incontinence urinaire à leur médecin car le sujet reste tabou. Cela est d'autant plus dommage qu'il existe des solutions pour guérir ou prévenir ces fuites urinaires.
Prévention de l'incontinence : transmission de bonnes habitudes aux enfants.
Des réflexes importants peuvent être transmis à votre enfant pour prévenir le risque d'incontinence urinaire une fois adulte. Voici quelques conseils simples pour de bonnes habitudes de mictions dès l'enfance: éviter de retenir son envie d'uriner trop longtemps, vider la vessie complètement pour éviter le risque d'infection urinaire, s'installer de façon à être détendu et ne pas pousser pour uriner.
Au vu des causes variées qui peuvent conduire aux problèmes d'incontinence, il importe de consulter un médecin afin d'obtenir un diagnostic qui permettra de soulager, voir de guérir le patient. En effet, l'isolement des personnes souffrant d'incontinence est encore aujourd'hui trop fréquent.